Les demies se suivent mais ne se ressemblent pas

Ce mercredi 11 août c’était le retour de l’équipe sur le terrain après un match remis et un entrainement annulé. Le Kodiak recevait alors la visite des Caravelles de Ste-Foy. Malheureusement, les locaux semblaient penser que le match commençait plus tard car l’équipe de St-Foy leur a servi une leçon football en première demie. Une belle circulation de balle et du jeu structuré a laissé l’équipe de Charlesbourg au rang de spectateur pour la première moitié du match. Seule point positif, les dégâts s’étaient toutefois limités à  un score 2-0 en faveur de Ste-Foy et un orgueil amoché pour notre équipe.

Encore une fois, il aura fallu un brassage vigoureux des troupes de la part de l’entraîneur pour inciter les joueurs à cesser de regarder le match pour commencer à jouer à la façon Kodiak. L’effet s’est fait sentir dès le coup d’envoi de la deuxième demie alors que Charlesbourg a élargi le jeu pour passer en mode offensif. N’ayant pas vraiment réussi à déranger le gardien des Caravelles en début de match, ils l’ont obligé à se démarquer à au moins 4 occasions durant les 5 premières minutes de la demie. Le vent avait clairement tourné et les joueurs commençaient à bâtir sur cette confiance nouvelle. Peu de temps après, l’écart était réduit à un seul but sur un beau coup franc dévié de la tête devant le filet. La pression exercée sur le camp adverse nous a permis de niveler la marque sur corner avant que la victoire ne se concrétise sur un beau jeu de passe collectif. Résultat final, l’équipe de sauve avec un gain de 3-2 dans un match qui avait les allures d’une catastrophe au départ.

 Malgré la persévérance et le contrôle dont ont fait preuve les garçons pour revenir dans le match, il est évident qu’il nous faut casser cette fâcheuse tendance que nous avons pris de nous laisser dicter le rythme de la partie par l’équipe adverse en début de rencontre. Nos débuts de match lents ne pourront toujours être rattrapés de la sorte sur tout face à des équipes qui s’améliorent et qui progressent comme nous. Rien ne sert de courir, il faut partir à point comme le dit le dicton.